Règle 1 10 60 : tout savoir sur cet outil de management

24 décembre 2025

Femme en blazer devant tableau avec diagrammes et notes

On ne compte plus les heures gaspillées en réunions interminables, où chacun s’écoute et où l’on sort plus confus qu’en entrant. Pourtant, une poignée de minutes bien calibrées peut transformer un collectif et faire émerger des décisions nettes. C’est là que la règle 1 10 60 s’impose.

Du côté des managers, sa mise en œuvre bouleverse la manière de préparer, d’animer et d’analyser les échanges professionnels. Résultat ? Une efficacité tangible, une responsabilisation renforcée, et des équipes qui avancent plus vite, ensemble.

La règle 1 10 60 : un repère clé pour mieux gérer son temps et ses priorités

La règle 1 10 60 s’inscrit dans la tradition des méthodes éprouvées pour organiser le temps collectif. Elle propose une structure précise pour chaque session de travail en groupe, que ce soit en réunion ou en atelier. Voici comment elle répartit le temps :

  • 1 minute pour cadrer le sujet
  • 10 minutes pour ouvrir le débat
  • 60 minutes pour approfondir, trancher et passer à l’action

Ce découpage impose une discipline qui pousse chacun à aller à l’essentiel, à préparer ses interventions et à viser l’impact. La productivité des réunions s’en trouve nettement relevée.

La loi de Parkinson rappelle que tout projet finit par occuper tout l’espace disponible, au risque de l’inefficacité. La règle 1 10 60 met un frein à cette dérive : on coupe court aux digressions, on concentre l’énergie sur ce qui compte. De nombreux managers le constatent : gestion de projet plus fluide, arbitrages accélérés, décisions collectives plus nettes.

Le dosage entre temps de présentation, moments de discussion et passage à l’action s’inspire aussi des enseignements de la loi de Carlson et de la loi d’Illich, qui mettent en garde contre les interruptions et la surcharge. Dans l’environnement actuel, où tout va vite, il devient indispensable de canaliser l’attention collective et de limiter la dispersion.

Paul Fraisse, expert reconnu en gestion du temps, insistait sur le rôle de la perception temporelle dans la motivation et l’organisation. La règle 1 10 60 offre ainsi à chaque participant un cadre solide pour structurer ses prises de parole. Mise en pratique, elle transforme la réunion classique en un véritable outil d’organisation et d’efficacité.

Pourquoi cette méthode séduit de plus en plus de managers ?

La règle 1 10 60 gagne du terrain dans les entreprises, portée par un objectif clair : combiner performance opérationnelle et engagement collectif. Pour les managers, c’est une réponse directe au trop-plein de réunions stériles et à la difficulté de garder le cap dans des emplois du temps surchargés. Structurer le déroulé, accélérer les décisions, donner à chaque échange une vraie utilité : la méthode répond à une demande concrète de ceux qui dirigent des équipes, comme de ceux qui en font partie.

Les retours d’expérience, compilés lors de sessions de formation gestion, confirment ce virage. Les équipes voient la dynamique des réunions évoluer, les décisions gagnent en clarté et en rapidité. Un cadre précis, c’est aussi moins de stress face à la multitude des sujets et une motivation renforcée autour des priorités collectives.

Les directions générales, toujours en quête de leviers pour optimiser la gestion des ressources et fluidifier les process, intègrent la règle 1 10 60 dans leurs dispositifs de développement professionnel. Le lien est désormais évident : des réunions mieux structurées conduisent à des choix plus avisés, ce qui se traduit par une performance économique mesurable, que ce soit sur le chiffre d’affaires, la gestion de la trésorerie ou l’utilisation des moyens disponibles.

En réduisant la durée et en fixant des repères précis, cette approche s’inscrit dans une logique de pilotage exigeante. La gestion d’entreprise y gagne un outil supplémentaire, parfaitement adapté aux enjeux actuels et capable de générer des résultats solides sur le long terme.

Comment appliquer concrètement la règle 1 10 60 au quotidien

La règle 1 10 60 ne se limite pas aux réunions. Elle s’adapte aussi à la gestion des ressources, à la planification budgétaire ou à la conduite de périodes stratégiques. Pour l’appliquer, voici comment répartir les postes clés :

  • 1 pour l’épargne ou l’investissement
  • 10 pour les dépenses incontournables
  • 60 pour les dépenses plus modulables

Ce schéma donne un cadre pour décider et hiérarchiser efficacement chaque poste. Voici, plus en détail, comment procéder :

  • 10 % vont à l’épargne, à l’investissement ou au remboursement des dettes. Ce socle prépare l’avenir et renforce la solidité financière.
  • 60 % couvrent les dépenses vitales, celles qui reviennent chaque mois : logement, alimentation, charges fixes. Ce socle met l’organisation à l’abri des imprévus majeurs.
  • Les 30 % restants servent aux dépenses modulables : loisirs, achats exceptionnels, petits plaisirs. Garder ce plafond limite les mauvaises surprises et maintient l’équilibre.

L’un des points forts de cet outil de management tient à sa simplicité d’usage. Les responsables mettent en place des tableaux de bord pour suivre en temps réel la part de chaque poste, ajuster selon les variations de revenus ou anticiper les périodes de tension. La gestion se fait plus agile, les arbitrages gagnent en pertinence.

Chaque ajustement, même mineur, produit des effets rapides : vision plus claire des flux, réactivité accrue, arbitrages facilités. Sur le terrain, la méthode fait ses preuves, que ce soit pour maîtriser les dépenses ou affiner la stratégie d’investissement. En appliquant régulièrement la règle 1 10 60, les équipes montent en compétence et installent la performance dans la durée.

Groupe de collègues discutant autour d une table en réunion

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